4ème de couverture : La grande romancière canadienne, Carol Shields, retrace le parcours fascinant d’une femme dont les œuvres continuent de séduire des générations de lecteurs depuis plus de deux cents ans. Shields suit Jane Austen depuis son enfance au presbytère de Steventon jusqu’à ses derniers moments à Winchester; elle se penche sur ses relations familiales, ses liens privilégiés avec sa sœur Cassandra, ses amitiés, ses espoirs matrimoniaux déçus. Au fil des pages, elle révèle aussi bien la femme privée que l’écrivain de génie, l’auteur de classiques tels Le cœur et la raison, Orgueil et préjugé et Emma. Ponctué des fines observations d’une romancière chevronnée sur le processus créatif, ce magistral portrait de Jane Austen constitue également une réflexion sur la façon dont naissent les grandes œuvres.
Tentée par Keisha, c’est à mon tour de me délecter de la courte biographie de Jane Austen par Carol SHIELDS.
Finalement, sur les principaux évènements de la vie de la romancière, je n’en ai pas appris beaucoup plus que je ne savais déjà. Mais par contre, j’ai découvert une Jane Austen plus fragile et plus juvénile que l’image que je m’en étais forgée.
Ce qui m’a le plus plu dans cette biographie, c’est le lien entre chaque roman et la vie de Jane Austen, le rapport d’affection ou parfois même de désamour entre les personnages et leur créatrice.
Chaque évocation d’une de ses œuvres donne lieu à une analyse du livre, de ses personnages, du contexte et des situations. J’ai pris un plaisir certain à me replonger dans certaines scènes austeniennes, à en savourer l’ambiance et parfois même à les voir d’un autre œil, à prolonger le même plaisir que j’ai eu à lire Jane Austen.
Il ne me reste plus maintenant que les œuvres de jeunesse et les inachevées pour me satisfaire…
« Par son œuvre, elle nous lègue non pas un documentaire sur une société donnée du passé, mais une exploration de la nature humaine aussi fascinante que pleine de sagesse. Ses hommes et ses femmes expriment leurs besoins et identifient ce qui fait obstacle à leur tranquillité d’esprit et à leur bonheur. Ces êtres et leurs aspirations sont aussi vivants aujourd’hui qu’ils l’étaient il y a deux cents ans quand elle les mit au monde. »