La dame en blanc par Wilkie COLLINS (2001)

4ème de couverture : Dans la fournaise de l’été, en ce milieu du XIX° siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s’apprête à quitter Londres pour enseigner l’aquarelle à deux jeunes filles de l’aristocratie, dans le Cumberland. Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger…Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n’apaise pas le jeune William autant qu’il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets,et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un présage funeste..

A force de lire ses louanges sur la blogosphère, il fallait bien que je découvre Wilkie COLLINS. L’occasion m’en a été fournie par Manu qui m’a gentiment prêté son livre. Merci beaucoup car j’ai été conquise par ce roman.

Dès les 1ères pages, j’ai baigné dans cette ambiance vaporeuse propre au XIXème siècle, où l’on se fait porter des billets, où l’on se promène longuement, où chaque action a une motivation romanesque.

Mais bien entendu, il n’y a pas que cela. L’intrigue et les rebondissements multiples ont su me tenir en haleine du début à la fin. Le changement de narrateur à chaque partie permet un récit chronologique et une vision circulaire de toute la période concernée dans le roman. La boucle se referme lors de la dernière partie lorsque nous retrouvons Walter Hartright, narrateur de la première partie et c’est à ce moment que le lecteur pourra enfin percer le mystère qu’il a touché du doigt pendant toutes ces pages.

Ce fut une bien belle découverte qui débouchera sur d’autres belles lectures, je l’espère !

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