4ème de couverture : Derek Strange est noir. Il est détective privé. Terry Quinn est blanc. Il a dû quitter la police après avoir abattu Wilson, un policier noir qui le menaçait. Strange refuse de s’en tenir aux apparences : il reprend l’enquête pour Quinn, et les voici tous deux plongés dans le Washington clandestin, celui des trafiquants, des tueurs à gages, des junkies et des policiers dramatiquement corrompus.
Cela faisait un moment que je voulais découvrir George PELECANOS et cela pour plusieurs raisons. D’abord, la phrase de Ys « Boston a Dennis Lehane, Los Angeles James Ellroy et Washington George Pelecanos » m’avait interpelée ; moi qui suis fan des deux premiers auteurs cités, j’allais forcément y trouver mon compte. Ensuite, parce que c’est un maitre du roman noir américain souvent comparé à Ellroy, qui est pour moi un des cadors du genre (bien que Le Dahlia Noir ne m’ait pas émoustillé outre mesure). Et enfin parce que j’ai découvert il y a quelques mois la magnifique série The wire, dont George PELECANOS fait partie des scénaristes.
L’occasion de cette découverte m’a été fournie par Sophie qui m’a envoyé Blanc comme neige dans mon colis du swap Frissons en Noir et Blanc.
J’ai rapidement retrouvé cette ambiance un peu sombre, mais pas trop malsaine, qui me plait dans les romans noirs.
Derek Strange, détective privé noir d’une cinquantaine d’années, est engagé pour laver l’honneur d’un policier noir abattu par un de ses collègues, blanc lui, Terry Quinn. Rapidement, Derek associe Terry, cet homme « violent, écorché vif, mal dans sa peau » et qui n’a « peur de rien », à ses recherches. L’enquête menée par ce duo « poivre et sel » sur fond de trafic de drogue et de réflexion raciale est saissante de réalisme. C’est à la fois un roman policier et une chronique sociale et l’on ne peut s’empêcher de réfléchir au racisme « ordinaire » et à nos propres réactions.
Les aventures de ce duo ont une suite que mon père s’est empressé de me fournir (merci Papa !) ainsi que 3 ou 4 autres Pelecanos, un Richard Price, un James Lee Burke, deux romans de chez Sonatine (que je lui avais précédemment offerts ^^), et j’en passe…
Je n’en ai pas fini avec Pelecanos, ça ne fait que commencer !