4ème de couverture : Retards, absences, embrouilles entre élèves, difficultés scolaires, contestations de notes… Autant d’occasions pour les parents d’écrire au maître de leurs » chères petites têtes blondes « . Patrice Romain a recueilli durant vingt ans ces perles, drôles, émouvantes, pleines de bonne ou de mauvaise foi. Au-delà du sourire, ces billets sont également le reflet d’une société, de sa culture et dis éternels quiproquos entre parents et enseignants.
Merci à Incoldblog qui a offert très gentiment de faire voyager son livre jusqu’à moi, et merci à Liliba qui a accompagné le paquet de petites surprises.
Ces mots d’excuse me paraissaient bien savoureux à lire les billets les concernant et ma lecture a confirmé cette impression.
Classés en plusieurs catégories de façon humoristique, ces petites correspondances à sens unique vont de l’obséquieux à l’agressif, en passant par le factuel, le roman-fleuve, l’expansif ou bien encore l’invasif. Ils font sourire, rire, provoquent parfois de la peine ou un sentiment de pitié, d’apitoiement mais ne laissent pas indifférent.
Je trouve que notre société se retrouve assez bien dans ces petites tranches du quotidien scolaire et je vous assure que je vais maintenant réfléchir à deux fois avant d’écrire un mot à l’enseignant(e) de mes lutines.
J’ai passé un très bon moment de lecture, merci Incoldblog.
Pour vous mettre l’eau à la bouche :
« Johnny n’était pas la samedi matin. C’est bien beau de faire des réformes mais ont ferait mieux de s’attaqué au problème du samedi matin qui emmerde tout le monde, enfin moi en tout cas. En plus il a pas classe tout les samedi j’y comprend rien. Se mot est valable pour l’année. Merci d’avance de votre compréhension. »
« Vous dites sur la feuille que mon fils a triché. Franchement, y’a jamais eu un but daccordé avec un hors jeu que l’arbitre avé pas vu ? Alors si vous l’avé pas pris en flagrant délis, c’est trop tard ! Merci davance. »
« Madame, Je vous remercie de m’informer que ma fille ne cesse, paraît-il, de bavarder en classe (alors qu’à la maison elle est quasiment muette, comme c’est bizarre). Sans doute me remercierez-vous à votre tour lorsque je vous aurais informée que mon mari pratique la même activité culturelle que votre inspecteur. Salutations distinguées. »