Hotaru par Aki SHIMAZAKI (2003) – Le poids des secrets Tome 5

4ème de couverture : A la saison des lucioles (hotaru), lorsqu’elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu’elle fut de le révéler à son mari. Etudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l’innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d’expérience, et leur destinée s’en trouve à jamais bouleversée.

Cette fois-ci, pas de retard pour moi, je me joisn à Manu et Cynthia (dans les temps) pour la publication du billet sur le dernier tome de cette pentalogie qui dans l’ensemble a su me séduire.

Pour clore son récit, l’auteure choisit comme narratrice Tsubaki, fille de Yukio et petite-fille de Mariko.
Cette dernière, très proche de sa petite-fille, et sentant venir ses derniers jours, se confie à elle. En lui révélant son secret, elle offre au destin l’opportunité de ne pas se reproduire.
J’ai vu dans cette conclusion un message d’espoir. Malgré les abandons, le deuil, la tromperie, le mépris, la bombe atomique, la guerre et les tremblements de terre, Mariko a su garder foi en l’avenir et créer sa propre famille.
Cette dernière confession tient lieu de flambeau qu’elle passe à sa descendante.

Cette lecture rentre dans le cadre du Challenge In the mood for Japan, organisé par Choco (on clique sur le logo pour y arriver directement).

Wasurenagusa par Aki SHIMAZAKI (2003) – Le poids des secrets Tome 4

4ème de couverture : Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu’il est stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore pour lui sa nurse, Sono. Lorsqu’il fait la connaissance de Mariko, qui vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l’épouse contre l’avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard, retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le malheur qui a frappé ses parents.

J’ai (encore) raté la lecture commune avec Manu et Cynthia (désolée les filles, boulet je suis, boulet je reste ^^) mais voici quand même mon billet.

Un peu d’essoufflement pour moi à la lecture de ce 4ème tome.
Peut-être est-ce du au fait que contrairement aux 3 autres tomes, je n’ai pas pu lire celui-ci d’une traite mais par fragments. Ou bien peut-être que je commence à être rompue aux secrets mais l’histoire de Kenji Takahashi, soit le père adoptif de Yukio, m’a paru moins mystérieuse que les autres. Et j’avais compris assez rapidement « le secret de ses origines ».
Mais cependant, mon plaisir ne s’est pas démenti en tournant les pages de ce court roman. L’écriture et le style sont toujours aussi frais et agréables.
De plus, arrivée à ce stade, je commence à avoir une vue d’ensemble de la pentalogie beaucoup plus nette et l’intérêt s’en trouve renouvelé.

Cette lecture rentre dans le cadre du Challenge In the mood for Japan, organisé par Choco (on clique sur le logo pour y arriver directement).

Tsubame par Aki SHIMAZAKI (2001) – Le poids des secrets Tome 3

4ème de couverture : Lors du tremblement de terre de 1923, qui a dévasté la région du Kanto et entraîné plus de cent quarante mille morts, la Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa. A la fin de sa vie, alors qu’elle est veuve, mère d’un chimiste et grand-mère de trois petits-enfants, le mystère de sa naissance lui est dévoilé : le prêtre catholique qui l’avait recueillie dans son église lors du tremblement de terre, surnommé monsieur Tsubame, était-il l’instrument du destin qui a permis à cette hirondelle de s’élancer hors du nid ?

Un nouveau tome et un nouveau secret.
C’est maintenant à Mariko, la mère de Yukio, de nous livrer son histoire. Son récit court de ses 13 ans jusqu’à ses vieux jours et la destinée de cette femme est vraiment émouvante.
Mais au-delà de l’orpheline elle-même mère d’un enfant naturel, Mariko a caché toute sa vie un autre secret qui fait pourtant entièrement partie d’elle.
Pour l’instant, c’est ce tome 3 qui m’a le plus touchée, la douleur de l’abandon et de la perte toujours présente des années plus tard. Il y a en effet des souffrances avec lesquelles on apprend à vivre mais qui ne s’effacent pas pour autant.

 

Cette lecture rentre dans le cadre du Challenge In the mood for Japan, organisé par Choco et ce fut une lecture commune avec Choco, Cynthia et Manu.

Hamaguri par Aki SHIMAZAKI (2000) – Le poids des secrets Tome 2

4ème de couverture : Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l’intérieur d’une palourde, comme un serment d’amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l’oubli.

Lecture commune avec Manu, Cynthia et Choco.

J’enchaine avec ce second tome et je reste sous le charme.
Cette fois-ci, le narrateur est Yukio. A son tour, il raconte comment il a rencontré (deux fois) Yukiko, et la manière dont les sentiments sont nés entre eux.
Les pages défilent presque toutes seules tellement il est agréable de lire ces lignes. Plaisir doublé par le joli papier lisse et soyeux utilisé par l’éditeur.
On assiste ici au cheminement de Yukio jusqu’à la révélation de qui est Yukiko en réalité.
La vie de cet homme est touchante. Fils unique et choyé par sa mère, il a attendu des années que son premier amour revienne, avant de se résigner. Je n’ai pu que me sentir touchée par la grâce de ces lignes desquelles transpire une vraie poésie.

Cette lecture rentre dans le cadre du Challenge In the mood for Japan, organisé par Choco (on clique sur le logo pour y arriver directement).

Tsubaki par Aki SHIMAZAKI (1999) – Le poids des secrets Tome 1

4ème de couverture : Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d’abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d’une vie familiale marquée par les mensonges d’un père qui l’ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n’échappe à son destin.

Ça y est, j’ai cédé aux chants de sirène blogosphériques concernant cette pentalogie.
Sans compter que je dois prouver à Choco que j’ai des c**illes (non ne vous fatiguez pas à chercher ce que j’ai bien pu vouloir dire, il s’agit d’un mot grossier que jamais, au grand jamais, vous n’imagineriez appartenir à mon vocabulaire ^_^)…
Bref, je suis tombée dans le piège et j’ai d’ores et déjà entamé le tome 2 (puis le 3, le 4 et même terminé le joli coffret…).
Dans Tsubaki, au travers d’une lettre posthume de Yukiko à sa fille, nous découvrons les personnages, le début de leur histoire dans un contexte plutôt mouvementé puisqu’il s’agit des jours précédant le largage de la 2nde bombe atomique que Nagasaki, le 9 août 1945 et la fin de la guerre.
Les mots de Yukiko sont pudiques mais pourtant frappent par leur sincérité, donnent envie de la comprendre et de la suivre. Ce que j’ai bien entendu fait avec plaisir.

Cette lecture rentre dans le cadre du Challenge In the mood for Japan, organisé par Choco (on clique sur le logo pour y arriver directement :D).